• • 2016 •

     SAMEDI 16 MAI •


    Un humaniste nous a quittés.

    C'est avec une grande tristesse que nous apprenons le départ de notre Ami et Adhérent Makwa, appelé à d'autres missions au pays des chasses éternelles.

    "L’Ours Makwa" (comme il aimait se dénommer) était un "grand bonhomme" dans tous les sens du terme. Son amour à défendre la cause Amérindienne, allait au delà des Peuples Algonquins du Canada (Lire l'article ci-dessous "L'HISTOIRE SECRÈTE DU CANADA"), qu'il avait côtoyé pendant de longues années, et l'amena à prendre le chemin du Sud Dakota, et agir pour les enfants Lakota par le biais de notre Association. 

    Non seulement il travaillait sur le recensement des 700 Nations Amérindiennes, mais il s’était fait en Europe, le porte-parole du Pasteur Canadien Kevin Annett, qui lutte au côté des Communautés Amérindiennes pour dénoncer le "Génocide des enfants dans les écoles catholiques Canadiennes entre 1922 et 1984".

    J’ai encore en mémoire tous ses mails rageurs et cette «obsession» bienveillante de vouloir que la vérité éclate. Il a, par une dépense d’énergie sans faille, réussit dans cette mission qu’il s’était fixée.

    «C’est un beau jour pour mourir»
    , se serait exclamé Crazy Horse en enfourchant son Apaloosa pour aller mettre la pâtée à Custer sur les hauteurs de la Little Big Horn River !


    Je pense que pour notre Ami ce jour fut celui de la délivrance, et quant à nous, soyons dignes de la confiance qu’il avait mis en nous, en continuant nos Actions en faveur des Enfants et Familles Lakota.

    Maintenant, quand la nuit viendra et que la pénombre vous enveloppera, écoutez... Entendez ces plaintes lascives qui, des provinces de Manitoba, de Saskatchewan, ou d’Ontario, s’élèvent comme des prières pour célébrer "l’Ours Makwa". Ces mélopées lancinantes rappellent qu’un frère est parti rejoindre le Grand Mystère.

    Mitakuye Oyasin !

    Philippe Creveau,
    Président Piƞe Ridge Eƞfaƞce Solidarité
     

    2009 : Un humaniste nous a quittés !

    • MERCREDI 27 MAI •

    Je me suis rendue avec ma fille et Plume à la Cérémonie de Makwa,


    Sous une magnifique photo de Lac de Montagne,  

    Il est parti comme il a vécu, dans une simplicité extrêmement émouvante,

    Il est parti sous les tambours amérindiens des forêts du Canada, où il avait vécu sa jeunesse au milieu de ses amis amérindiens,

    Il est parti bercé par les doux chants des femmes amérindiennes, mais aussi par les jodels de son pays d'origine, la Suisse, et encore par la Country et les chants de son ami Félix Leclerc, qu'il affectionnait,

    Il est parti ainsi, accompagné par l'hommage magnifique de son fils envers un père aimé,

    C'était un très grand Monsieur dans tous les sens du terme.


    J'ai pu lire ton message, Phil, pendant la Cérémonie, au nom de l'Association, car ce que tu m'avais envoyé et ensuite inséré sur le Site de P.R.E.S., dans la partie "Témoignages" m'avait énormément touchée, et correspondait totalement à Makwa. Son travail, dont ses chronologies, ne sont pas perdus, loin de là. Son fils, Will, a tout récupéré dans le plus grand Respect.

    Makwa avait déjà envoyé ce dossier aux Anciens lors de ses "coups de gueule" qui témoignaient du cœur immense de cet homme entier que j'ai eu l'honneur de bien connaître.

    Mais suite à vos derniers mails, je me suis dis, ayant la chance d'être dépositaire de ce travail que nous avions terminé de mettre en forme ensemble, il y a déjà quelques années, qu'il serait peut-être bon de vous le refaire passer en pièce jointe.

    À communiquer sans modération en suivant les indications au bas de la lettre pour plus de facilité...

    Christine


    2009 : Un humaniste nous a quittés !

      

     L'HISTOIRE SECRÈTE DU CANADA 

     L'Holocauste Indien ! 

     

    Un Document transmis par notre Ami MAKWA 


    Ce livre est dédié à tous ceux qui, vivants ou disparus, appartiennent ou appartenaient aux Peuples Autochtones, et qui ont souffert, souffrent encore et luttent contre l'impérialisme Chrétien et ses pratiques génocidaires.


    IN MEMORIUM

    À la mémoire des hommes et femmes Autochtones dont les noms apparaissent ci-dessous, qui furent témoins de crimes contre des personnes de leur Peuple, et qui moururent soudainement et de façon inexplicable peu après s'être exprimés publiquement ou avoir entrepris des actions légales ou publiques contre les Églises Catholique Romaine, Presbytérienne, Anglicane et Unie du Canada, sur le chef d'accusation d'actes de génocide.


    Jimmy Johnson — Nation Pacheedaht — décédé en Juin 1992
    Willy Sport — Nation Ahousat — décédé le 24 Janvier 2000
    Archie Frank — Nation Ahousat — décédé le 26 Janvier 2000
    Charles Wayne Gibson — Nation Cowichan — décédé en Octobre 2002
    Joe Sylvester — Nation Cowichan — décédé en Janvier 2003
    Virginia Baptiste — Nation Osoyoos — décédée en Mai 2003

    "Les hommes ne font jamais le mal si complètement et joyeusement que lorsqu'ils le font par conviction religieuse." Blaise Pascal.


    Résumé des faits et actes de génocide en école résidentielle Canadienne

    Ce résumé a été rédigé sur la base de témoignages de 358 personnes interviewées lors de forums en public ou privés entre le 9 décembre 1994 et le 5 juin 2005. Il s'appuie également sur des déclarations sous serments faites par des témoins dans le même contexte, et aussi sur des dossiers, documents et correspondances émanant de personnalités du Gouvernement Canadien, du Département des Affaires Indiennes, ou d'organisations et de particuliers aborigènes, et aussi des Églises Catholique Romaine, Anglicane, Presbytérienne, Méthodiste et Unie du Canada.


    Mission Anglicane

     

    Découvertes faites lors des enquêtes

    Des preuves et évidences accablantes ont été réunies et attestent que le génocide plannifié et délibéré des Peuples Aborigènes du Canada a été perpétré en tant que politique d'implantation coloniale par l'État et l'Église, à tous les niveaux du Gouvernement, à tous les niveaux de "la Police Royale" Montée du Canada (aussi nommée aujourd'hui "GRC" : Gendarmerie Royale du Canada, ou "RCMP" en anglais "Royal Canadian Mounted Police", à tous les niveaux des Églises Catholiques Romaine, Anglicane, Presbytérienne, Méthodiste et Unie du Canada ; et aussi par de nombreux exécutants complices de ce système, travaillant dans le milieu judiciaire, dans la Police locale provinciale, dans le milieu médical, parmi des professionnels des pompes funèbres (coroners) et dans certaines professions des affaires ou de l'industrie, entre les années 1886 et 1984.

    Une situation qu'on peut qualifier de génocidaire est toujours en place aujourd'hui dans les Réserves Indiennes sous certaines conditions établies et maintenues par les entités pré-citées, en collusion avec des organisations aborigènes sous contrôle de l'État.

    Le véhicule initial pour l'accomplissement de la pratique génocidaire fut le système de l'École Résidentielle, qui fut établi, fondé et mis en exploitation conjointement par les Églises sus-nommées et le Gouvernement du Canada entre les années 1886 et 1984.

    Ce système a été créé et maintenu sous Législation Fédérale, grâce à un ensemble de lois et de sanctions morales et religieuses, le tout conçu pour exterminer toute personne de tradition aborigènes, donc non-chrétienne, dans le but de renforcer le contrôle des Européens sur toutes les terres et ressources sur lesquelles vivaient les indigènes, et ce, partout au Canada.

    Les institutions séculaires et religieuses qui ont plannifié et mis en exécution le génocide sont aujourd'hui intactes et toujours en fonctionnement, elles sont protégées financièrement et légalement par l'État Canadien, et elles opèrent sous le même climat politique, légal et moral qui fut cause de ce génocide.


    Étudiants Crees


    Le Gouvernement du Canada, "la RCMP", ainsi que les Églises et leurs dirigeants sont en violation claire et directe avec chaque définition de l'Article II de "La Convention" des Nations Unies sur le Génocide, que le Canada a ratifié — mais pas respecté — en 1952. Ces Institutions sont de ce fait passibles de poursuites sous cette Convention et devant les lois internationales.

    Plus de la moitié des enfants aborigènes incarcérés au nom de la loi dans les Écoles Résidentielles Indiennes sont morts ou ont disparu, soit lors de leurs séjours, soit peu après. Ce nombre de morts dépasse certainement 50.000, et est vraisemblablement plus proche des 100.000. La première — et non la seule — cause de ces décès a été la pratique délibérée et recommandée par l'État d'exposer les enfants à la tuberculose et à d'autres maladies contagieuses en les faisant vivre dans des conditions calculées pour être hautement insalubres, et aussi en leur refusant tout soin médical lorsqu'ils tombaient malades, et enfin en exposant des enfants sains à des enfants malades ou mourants (obligation de dormir dans le même lit) pour provoquer la contamination bactérienne. Le résultat de ces pratiques — entre autres — fut un taux annuel de mortalité entre 40% et 60%, selon les années ou les écoles.

    Les Églises sus-mentionnées initialement responsables de la Direction de ces Écoles étaient pleinement averties de ces pratiques meurtrières et de cette politique; elles ont non seulement prescrit ces pratiques mais elles ont protégé et exonéré leurs exécutants, ont activement organisé la dissimulation et l'effacement des traces, et elles continuent aujourd'hui de cacher cette réalité.

    Ces Églises ont aussi demandé et obtenu du Gouvernement du Canada que soit tenu secret l'ensemble des opérations criminelles dans leurs Écoles après 1920, incluant :
    - l'abolition de l'inspection médicale jusque là effectuée par des employés fédéraux, et
    - entre 1929 et 1932, le tutorat légal des écoliers ce qui conféra aux Églises le pouvoir absolu sur les enfants.

    Le résultat de ces pratiques meurtrières fit monter dramatiquement le taux de mortalité après 1920, qui fut maintenu au taux moyen de 50% chaque année dans l'ensemble du Canada, jusqu'à une période récente. En dépit de ce fait et en toute connaissance de cause, le Gouvernement du Canada rendit obligatoire par décret l'incarcération de tout enfant Indien de sept ans ou plus (mais beaucoup plus jeune dans les faits) en École Résidentielle après 1920.

    La torture physique, mentale et émotionnelle fut appliquée de façon routinière sur les enfants, à partir de l'âge de 3 ans, en École Résidentielle et dans les Hôpitaux adjacents, par des employés rémunérés du Clergé ou des Services Médicaux, toujours en totale connaissance de cause du Gouvernement et avec son consentement. A la suite de ces tortures, jointes aux maladies provoquées, des dizaines de milliers d'enfants moururent et furent enterrés en fosses communes tenues secrètes, ou dans des terrains proches appartenant aux Écoles Résidentielles. La stérilisation sexuelle forcée fut activement pratiquée sur les enfants (entre autres) de ces Écoles, et aussi dans des Hôpitaux associés et complices de ces opérations, fondés par les Églises sus-mentionnées et par le Gouvernement du Canada. Les stérilisations sur les personnes aborigènes non-chrétiennes étaient effectuées par des médecins-missionnaires employés des Églises, et par d'autres membres du corps médical qui recevaient des incitations financières par les Départements de "la Santé", de "la Défense et des Affaires Indiennes". De façon routinière, le viol, l'exploitation et l'esclavage sexuel, la prostitution enfantine et d'autres actes de dégradation de cet ordre, furent pratiqués par les employés des Églises mentionnées dans ces Écoles, en totale connaissance et parfois participation du Gouvernement du Canada et de ses agents. Ces pratiques étaient de nature plannifiée, institutionnalisée et ne doivent pas être considérées comme des actes isolés d'individus déséquilibrés et incontrôlés. De ce fait, elles ont été organisées et mises en œuvre par décisions rendues aux plus hauts degrés de la hiérarchie du système clérical canadien.

    De façon routinière encore, les enfants aborigènes ont été utilisés comme sujets d'expériences médicales ou de laboratoire dans ces Écoles ou dans des Hôpitaux associés, sous accord participatif entre le Gouvernement du Canada, les Églises mentionnées, les Compagnies Pharmaceutiques et autres, "la Défense", et aussi conjointement avec des Gouvernements étrangers qui y trouvaient leur intérêt.


    Prière dans une Mission


    Les jeunes filles aborigènes, à la suite des viols, étaient régulièrement mises enceintes par le personnel ou les prêtres des Écoles Résidentielles et leurs fœétus et nouveaux-nés étaient avortés/tués à la naissance par le personnel d'école, et ensuite incinérés ou enterrés en fosses non signalées à proximité des Écoles. Dans de nombreux cas, les filles aborigènes n'y survivaient pas : soit elles mouraient des suites de l'avortement, soit elles étaient tuées par un membre du personnel de l'École Résidentielle, l'objectif étant que l'incident de la grossesse demeurât secret.

    Un système complexe et étendu de pédophilie et de trafic d'enfants s'institua à partir des Écoles Résidentielles au fil des années, et surtout après que le Principal de chaque école eût acquis la tutelle légale, entre 1929 et 1932. Ce système reçut la protection de "la RCMP", des juges provinciaux et de fonctionnaires ou cadres du Gouvernement et des Églises. En héritage de cette vaste organisation, ce système de pédophilie et de trafic d'enfants est toujours actif et se poursuit aujourd'hui, sous le même régime protecteur de l'État, de la Police et du Système Judiciaire. La dernière École Résidentielle tenue par une église ferma ses portes en 1984.

    Aucune des Institutions sus-mentionnées, Églises, Gouvernement du Canada, "RCMP", Corps Médical, ou autres, n'a encore assumé la responsabilité des crimes ou été formellement accusée et poursuivie pour l'un de ces crimes, mis à part les délits dénotés "abus physiques et contact sexuel", le chef d'accusation d'homicide et de génocide en école religieuse n'étant pas considéré recevable par l'appareil judiciaire Canadien.

    Ni les Églises mentionnées ni le Gouvernement du Canada n'a permis que soit effectué l'identification de l'emplacement des tombes ou des fosses d'enfants morts dans les Écoles Résidentielles. Ces mêmes Églises, Gouvernement et "RCMP" ont, au contraire, travaillé activement à nier la vérité de ces crimes et leur implication dans ces crimes, en supprimant et en détruisant des preuves, en faisant obstruction à la justice, en restreignant et en amputant le plus qu'il était possible la réparation légale aux victimes survivantes, en pratiquant la "loi du silence" sur les témoins, en conduisant des campagnes de mensonges et de désinformation contre l'Association "Truth Commission on Genocide" et contre son Fondateur Kevin Annett. La Cour de Justice du Canada, bien qu'elle ait reconnu la culpabilité à parts égales du Gouvernement et des Églises devant les crimes en École Résidentielle, a refusé de poursuivre ces Institutions nommément, en tant que telles, à charge de ces crimes, et a statué qu'il ne lui appartenait pas de déclarer qu'un génocide avait été commis en École Résidentielle Indienne, en dépit des preuves innombrables accumulées.


    Liste générale des crimes perpétrés contre les Peuples Aborigènes du Canada dans les Écoles Résidentielles et autres Établissements

    Les actes criminels dont nous avons établi cette liste se sont déroulés dans les Écoles Résidentielles Indiennes et dans des Hôpitaux dans chaque Province Canadienne, à l'exception de l'Ile de Prince Edouard et du Newfoundland, entre 1922 et 1984. Ils ont été commis contre des enfants aborigènes dès l'âge de trois ans, et contre des jeunes et des adultes, par le Clergé, les Agents du Gouvernement, le Personnel Médical, la Police, et quelques autres. Ces crimes ont été observés, vécus et personnellement attestés par un total de 358 personnes. Ils sont vérifiables par des documents qui nous sont parvenus, provenant des Archives des Églises, du Gouvernement et de la Police.

    Famille


    Entre 50.000 et 100.000 personnes sont mortes sous le bras d'employés du Gouvernement du Canada, de "la RCMP" (Police Montée ou Gendarmerie Royale), et des Églises Catholique Romaine, Anglicane, Presbytérienne, Méthodiste et Unie du Canada.

    Négligence criminelle.

    Meurtre par coups, empoisonnements, pendaison, en affamant par chocs électriques, expérimentations médicales, défenestration, projections dans des escaliers.

    • Viol individuel ou collectif, encouragé par le personnel ou avec sa participation.

    • Agression sexuelle de routine, quotidienne.

    • Coups et blessures quotidiens et systématiques par le personnel à l'aide de fouet, ceintures, matraques, harnais, barres de fer, lanières, et à poings nus.

    • Flagellations en public suivi d'enfermement en cages exposées au public de l'École.

    • Administration de chocs électriques à des enfants dès l'âge de cinq ans, soit comme sanction disciplinaire, soit pour l'amusement de fonctionnaires de l'Église ou du Gouvernement, ou dans le but d'une "démonstration" des équipements.

    • Administration quotidienne d'électro-chocs dits "convulsifs" à la tête pour éradiquer les souvenirs des enfants, sous la supervision directe de Médecins, d'Assistants Sociaux, du Clergé et d'Agents de "la RCMP".

    • Exposition prolongée d'enfants et d'adolescents à des rayons X pour des objectifs de stérilisation.

    • Stérilisation en masse de garçons et de filles par des techniques médicales intrusives, par des injections de substances chimiques et par radiations.

    • Contamination provoquée de germes de tuberculose et d'autres maladies transmissible en forçant les enfants à dormir dans les lits d'enfants déjà infectés, en dortoirs fermés non ventilés, ou en les obligeant à manger de la nourriture contaminée, et ensuite en leur refusant tout soin médical. Dissimulation à la famille de la cause de décès.

    • Avortement des filles mises enceintes par des hommes du personnels ou autres, destruction du fœétus, ou meurtre du nouveau-né, et dans certains cas, meurtre de la jeune mère.

    • Mise en esclavage d'enfants à partir de l'âge de cinq ans pour des travaux agricoles, de construction, ou domestiques.

    "Location" d'enfants aux fermiers ou exploitants des environs contre rétribution empochée par le personnel et le Principal de l'École.

    • Administration de médicaments à des enfants par des personnes sans compétence médicale.

    • Prélèvement d'organes, et travaux dentaires sans anesthésie, dans le double objectif de torturer et d'économiser sur la novocaïne, anesthésie de l'époque.

    • Organisation de trafic sexuel d'enfant de l'École, participant ainsi à la création d'un réseau actif de pédophilie impliquant des politiciens et autres personnalités.

    • Refuser eau et nourriture aux enfants pendant des jours.

    Autres formes de tortures mentales et physiques, dont :

    • Fil de nylon enroulé autour du pénis des garçons.

    • Aiguilles enfonçées dans la langue, les oreilles, le pénis.

    • Enfants forçés d'ingérer des excréments.

    • Pour les enfants "coupables" d'incontinence urinaire, tête enveloppée pendant des heures dans le drap mouillé.

    • Terroriser les enfants en les maintenant au-dessus d'une tombe ouverte ou en faisant la mise en scène de les enterrer vivants.

    • Désabiller les enfants publiquement et procéder à leur avilissement physique et sexuel.

    • Arrachage de cheveux.

    • Tête râclée contre des surfaces dures (béton).

    • Enfants forçés à rester debout dans l'eau glacée pendant des heures.

    • Enfants forçés à dormir dehors en hiver et dans des dortoirs non chauffés, sans couverture.

    • Enfants forçés à étrangler ou battre à mort de petits animaux.

    • Enfants forçés à se battre entre-eux.

    Expérimentations médicales, incluant :

    • Injection de drogues et de toxines.

    • Greffes de peau, drogue de modification de couleur des yeux.

    • Injection d'agents cancérigènes.

    • Technique de modification mentale et du comportement, incluant privation sensorielle, électro-chocs, isolement prolongé, étude des effets de torture.

    • Exposition nu sous températures négatives.

    • Enfants forcés à examiner le cadavre d'un autre enfant, mort de meurtre ou de suicide.

    • Enfants emprisonnés dans les locaux de l'École pour extorquer de l'argent aux parents, forcer leur conversion au Christiannisme, obtenir la cession d'une terre.

    • Enfants forcés à consommer de la nourriture pourrie, contenant des vers ou vomie.

    • Confinement d'enfants dès l'âge de quatre ans à des mises au cachot ou dans des placards pendant des jours.

    • Enfants forcés à battre un autre enfant avec des bâtons ou autres, parfois jusqu'à la mort.

    • Enfants forcés à un acte sexuel en public.

    • Enfants menottés et enchaînés pendant des jours.

    • Envoi en secret, à l'insu des familles, d'enfants en foyers, ou en orphelinats, et aussi en laboratoires de recherches médicales ou autres.

    • Obstruction à la justice et aux enquêtes de police.

    • Lettres anonymes, menaces, meurtres de témoins.

    • De sorte à assurer l'internement d'enfants en École Résidentielle, déplacement des familles aborigènes de leurs maisons et de leurs terres, occupation des endroits vacants par des Indiens collaborant aux Églises, démission forcée par la violence de Chefs héréditaires.

    • Kidnapping et transport des enfants.

    • Main-mise et spéculation illégale des terres des Autochtones par les Missions et Églises sous le couvert d'installation d'Écoles Résidentielles.

    • Création de conditions à long temps visant l'extermination des jeunes aborigènes non assimilés, en leur refusant ou détruisant leurs terres, leur culture, leur santé, et les moyens de survie les plus fondamentaux.

    • Poursuite aujourd'hui d'expérience ou de réduction de populations d'aborigènes, sous couvert de soins médicaux offert par les Services Publics de Santé, par l'administration de substances stérilisantes ou léthales.

    • Inhumation secrète des corps des enfants d'École Résidentielle ou d'Hôpitaux dans des tombes ou fosses non signalées, cachées du public et des enquêtes, permettant de falsifier les causes de décès.

    • Vaste travail de dissimulation des crimes par le meurtre, la falsification des dossiers originaux, la destruction des rapports médicaux ou de la Police, de la correspondance du Gouvernement et des Églises ; destruction des fosses ou cimetières clandestins avec l'aide et l'organisation collatérale de "la RCMP" ou autre corps de Police, le Personnel Médical, les Coroners, le Gouvernement, des Fonctionnaires Aborigènes ou d'Églises.

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    Commentaires du Pasteur Kevin Annett,

    Pour résumer ma propre histoire, en tant que Pasteur, j'ai fait partie du corps exécutif de l'Église Unie du Canada et n'ai compris qu'en 1994 son rôle dans le Génocide. J'ai été licencié sans recours en 1995, tout moyen de subsistance supprimé, séparé de ma famille, mis sur liste noire, agressé physiquement et légalement, réduit à la pauvreté, menacé et publiquement insulté par les Dirigeants de l'Église Unie (entre autres), en réponse à mon effort permanent de lever le voile sur l'histoire complète de ce qui est arrivé aux enfants natifs dans les Écoles Résidentielles Chrétiennes.

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    Commentaires personnels,


    Et voilà ce qui vient d'arriver au Pasteur Kevin Annett (né en 1956 à Edmonton, Alberta) qui, ayant enfin compris ce dont son Église s’'était rendue coupable, s'acharne depuis 1994 à poursuivre son enquête contre vent et marée pour dévoiler la vérité et redonner un tout petit espoir à ce Peuple.

    On l'a chassé de l'Église dont il était membre actif, plus personne ne veut l'employer, sa première épouse l'a quitté avec ses deux enfants sous la pression des autorités autant que des Médias qui les ont publiquement insulté et discrédité. Après avoir été publiquement trainé dans la boue et "cambriolé" plusieurs fois (on a rien volé, juste saccagé son ordinateur et ses fichiers) il a perdu sa maison (ne pouvant plus assurer les traites), s'est retrouvé pour ainsi dire à la rue, sa seconde épouse n'a pas tenu non plus sous les menaces qu'elle recevait elle aussi, sa voiture a été sabotée à plusieurs reprises (au niveau des freins), il a été poussé hors de la route par un pick-up aux plaques maquillées, tabassé dans une rue de Vancouver, jeté hors de l'Université de Colombie Britannique où il préparait un Doctorat, interdit de conférence dans la même Faculté et, sous les menaces, aucun Éditeur Canadien n'a accepté de publier son second livre (seul un Américain l'a accepté) quand à son premier livre, il l'a sorti à compte d'auteur en faisant le plus gros boulot sur son imprimante.

    Et ce brave s'entête plus que jamais à poursuivre son enquête. Certain appelleront cela de l'inconscience, mois j'appelle ça un sacré foutu courage.
     

    ———————————— 

    Vous trouverez ci-dessous un Site concerné par ce combat de tous les instants pour faire éclater la vérité dans toute son horreur, car il est inconcevable que de tels crimes de masse restent impunis, leurs victimes ignorées, et la population Nationale et Internationale non informée.

    Mais les divers Gouvernements sont aussi bons manipulateurs que dissimulateurs et les Églises concernées en tout premier plans, meilleures encore. Par ironie sinistre, le Canada est en train de juger un Africain ayant participé au Génocide Ruandais (un jugement qui devrait plutôt être conduit au TPI de "La Haye", il me semble) et non par un Pays qui devrait bien commencer par se juger lui-même.

    Evidence of Genocidal Mortality Rates in Residential Schools - Index

     

    2009 : Un humaniste nous a quittés !


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